Lors de sa victoire aux Golden Globes Jean Dujardin est entré dans le panthéon du cinéma américain, mais reste fidèle à ce qu'il est, un comique dans l'âme. C'est avec une blague qu'il a ouvert son discours, en recevant le trophée des mains de l'acteur Mark Wahlberg. Il a, en effet partagé avec l'audience son souvenir de l'agent qui lui avait prédit qu'il ne ferait pas de cinéma à cause de son visage « trop expressif », avant de répondre « Je n'y peux rien, mes sourcils sont indépendants ». C'est surtout un Jean Dujardin ému de voir son travail reconnu, qui est monté sur la scène des Golden Globes, «Sérieusement, j'ai toujours suivi mon instinct et me suis battu pour mes rêves. Alors je veux vous remercier de m'avoir prouvé le contraire ce soir». L'acteur n'a pas pu s'empêcher de conclure sur une note comique en citant l'acteur et réalisateur de films muets, Douglas Fairbanks, forcément de façon inaudible.
Par Camille Esnault (16/01/2012 à 11h28)
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